MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION

Déploiement des médecins militaires dans les hôpitaux civils

En présence de quelques conseillers, de l’Inspecteur Général de la Santé et du Directeur Général de l’Administration et des Ressources (DGAR), le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a fait le 26 février 2024 à Brazzaville, une communication à l’endroit des médecins militaires, ces médecins congolais formés à Cuba, recrutés dans les rangs de la police mais rétrocédés au ministère de la Santé et de la Population pour servir dans les hôpitaux civils fonctionnels dans les départements de la République du Congo.

C’est du sang neuf qui arrive dans les hôpitaux civils mais avant leur déploiement sur le terrain, ils ont été reçus par le ministre de la Santé et de la Population qui leur a donné des orientations. Pour l’essentiel, ces orientations ont eu pour soubassements le respect de l’éthique, l’observation des règles déontologiques et le sens de devoir, des piliers cardinaux pour des médecins militaires. « Là où serez affectés, vous serez en mission commandée, a dit le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki qui a ajouté que, « si vous arrivés dans un lieu pourri, c’est à vous de le mettre propre. Si vous arrivez dans un milieu où l’on pratique les mauvaises pratiques et, si vous tombez dans la perversion, croyez-moi, c’est vous qui serez le plus sanctionnés parce que, je n’accepterai pas qu’un médecin-militaire puisse maltraiter un malade ou puisse demander de l’argent pour le service. En tant policiers, si vous commencez à être corrompus, c’est une circonstance aggravante ».

Poursuivant sa communication, le ministre a précisé que « vous devez savoir que la mission commandée signifie exécution sans murmures. Je ne voudrais pas entendre des murmures ou des chuchotements parce qu’on a été affecté dans telle ou telle autre localité. Dans l’armée, on dit ‘‘exécution d’abord, réclamation ensuite’’. C’est-à-dire qu’on exécute l’ordre d’abord ensuite, on réclame. Je crois que, dans votre formation à Cuba, on vous a appris à être le plus proche des populations. Donc nous allons compter sur votre formation, sur votre sens de responsabilité et votre devoir. La Direction Générale de l’Administration et des Ressources vous mettra en route et elle mettra aussi à votre disposition le minimum qu’un médecin doit avoir ». Avant de se séparer de ces médecins militaires, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokàoki a signé la note qui les affecte dans les douze départements du pays non sans leur avoir rappelé que « vous êtes des médecins militaires mis à la disposition du ministère de la Santé et de la Population pour servir dans les formations sanitaires civiles ».

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