Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a procédé le 25 novembre 2023 à la pose de la première pierre, marquant le début des travaux, de l’antenne du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) à Pointe-Noire. La cérémonie a eu en présence de plusieurs personnalités dont Louise Pierrette Mvono, représentante résidente de la Banque mondiale en République du Congo et le coordonnateur du projet REDISSE IV.
D’un coût de plus de trois milliards F.CFA pour une durée des travaux de douze mois, l’Antenne du Laboratoire National de Santé Publique de Pointe-Noire sera construite derrière l’hôpital régional des armées, dans l’arrondissement n° 1 Emery Patrice Lumumba. Selon les concepteurs, c’est un complexe immobilier qui comprendra entre autres un bâtiment de laboratoire, un bâtiment administratif et des ouvrages d’appui incluant la guérite, la station d’épuration avec salle des machines, l’incinérateur, le local du groupe électrogène, le bâtiment potabilisation de l’eau, le bâtiment des fluides, le forage, le hangar d’entreposage des bacs à déchets, la passerelle, le mur de clôture.
Prenant la parole pour la circonstance, le directeur général du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP), le Pr Roch Fabien Niama a déclaré que, « La cérémonie de ce jour marque le début d’une phase nouvelle du développement et de la diversification des actions de santé publique tant souhaitée par mes prédécesseurs et l’ensemble du personnel. Ainsi, au-delà de cette ambition, le projet de construction d’une antenne du Laboratoire national à Pointe-Noire remonte à plus d’une décennie, au regard du rôle joué par cette ville dans la survenance de certaines pandémies, avant d’ajouter que « ce projet qui verra jour dans quelques mois restera pendant un long moment l’un des investissements les plus importants dans le domaine des laboratoires dans notre pays depuis son accession à la souveraineté. Il s’inscrit dans une vison globale dont la finalité est de recentrer notre structure au cœur du dispositif médical de notre pays ».
Pour Louise Pierrette Mvono, la représentante résidente de la Banque mondiale en République du Congo, son institution est disposée à accompagner le gouvernement pour relever les défis de santé publique. « Plus récemment, une combinaison d’épidémies de shinguellose, fièvre typhoïde et cholera a sévi à Dolisie menaçant de s’étendre à d’autres départements du pays. Là encore, la question de l’analyse des échantillons s’est posée avec acuité. C’est donc dans un tel contexte que la Banque mondiale a été heureuse de répondre de manière positive à accompagner la République du Congo à se doter d’un deuxième laboratoire implanter ici à Pointe-Noire, poumon économique et la 2ème ville la plus importante du pays » a déclaré Louise Pierrette Mvono. Pour elle, « La Banque mondiale, portant la conviction que la nouvelle vision de notre institution est de bâtir un monde fort, sur une planète vivable, passe par l’impérieux devoir de garantir la bonne santé et le bien-être de tous ».
