« Permettez que je m’arrête une minute sur madame Edith Lucie Bongo Ondimba dont les choix du Destin l’avait prédisposé aux grandes œuvres » c’est l’un des extraits phares de l’allocution que le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a prononcé ce samedi 09 mars 2024, dans la salle de conférences de l’hôpital général Edith Lucie Bongo Ondimba d’Oyo à l’occasion de l’ouverture officielle du forum international sur le sida et les maladies émergentes et hommage au Dr. Édith Lucie Bongo Ondimba, Première présidente de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le sida placé sous le patronage du Président de la République Denis Sassou N’Guesso.
En effet, la cérémonie d’ouverture de ce forum a été marquée par les allocutions du maire de la ville d’Oyo, Gaston Yoka, du Pr. Nkoua Mbon, président du comité d’organisation du forum et du Ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki. Prenant la parole en première position pour souhaiter la bienvenue aux cent soixante-six participants venus de la Belgique, du Gabon, de la France, du Maroc, de la République Démocratique du Congo et de la République du Congo, a déclaré que « un adage populaire dit que les morts sont invisibles, j’estime qu’ils ne sont pas absents de notre entourage, autrement dit, les morts ne sont pas morts. C’est ainsi que je comprends l’ouverture, ce jour à Oyo, sur les terres de Sassé Ipa, de ces journées scientifiques qui se proposent de graver dans tous les cœurs le caractère d’une femme vouée à l’humanité entière et dont le destin voulut qu’elle eut ses origines à Oyo, ce point de départ d’une vie qui allait se donner en exemple au monde entier, par-delà les clivages de toute sorte, j’ai cité Edith Sassou N’Guesso, épouse Bongo Ondimba ».
Succédant au maire de la ville d’Oyo, le président du comité d’organisation de ce forum, le Pr. Nkoua Mbon a révélé à l’assistance que « ce symposium scientifique a été bâti autour de la pédiatrie, domaine cher au Dr. Edith Lucie Sassou N’Guesso. Le thème proposé par ses collègues a été : urgences médico-chirurgicales et pathologies infectieuses de l’enfant », tout un symbole. A l’occasion de cette grande rencontre ici à Oyo, nous avons reçu 166 participants. 76 communications de très haute qualité ont été rendues simultanément dans deux salles et quatre sous-thèmes ont été développés notamment : urgences médico-chirurgicales, les pathologies infectieuses de l’enfant, les pathologies non-infectieuses et enfin les communications diverses. Sept conférences ont été faites dont celle sur la télémédecine, qui est l’une des solutions pou l’hôpital général Edith Lucie Bongo Ondimba pour l’accès des spécialistes à distance ».
Intervenant à son tour, en troisième position, pour l’allocution d’ouverture officielle de ce forum, le Ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, après avoir salué le rôle déterminant joué par les premières dames d’Afrique, pionnières de l’Organisation dans la lutte contre le sida au nombre desquelles on retrouvait Edith Lucie Bongo Ondimba, première dame du Gabon et Antoinette Sassou N’Guesso, première dame du Congo, a déclaré : « Permettez que je m’arrête une minute sur madame Edith Lucie Bongo Ondimba dont les choix du destin l’avaient prédisposé aux grandes œuvres. En effet, jeune étudiante, son attention a été attirée par le fléau qui secouait l’humanité : le SIDA, trois lettres, qui effrayait et terrorisait le monde. Elle avait choisi comme thème de son doctorat : ‘‘ Les interactions entre le sida, les hépatites et les infections sexuellement transmissibles ’’. Devenue médecin, elle consacre sa carrière à la lutte contre le sida, la santé des femmes et des enfants en Afrique. Pour rendre cette lutte effective, elle crée la ‘‘ Fondation Horizons Nouveaux ’’ à Libreville au Gabon afin de prendre en charge les enfants handicapés et faciliter leur développement. En 2002, elle participe à la création de l’Organisation des Premières Dames Africaines de lutte contre le Sida et elle en devient la première présidente ».
Avant de terminer son allocution, le ministre Gilbert Mokoki a insisté sur le fait que quinze ans après la disparition du Dr. Edith Lucie Bongo Ondimba, son combat reste toujours d’actualité. « Rendre un hommage très mérité à madame Edith Lucie Bongo Ondimba, au-delà de la reconnaissance de sa grande œuvre sociale et humaniste, c’est aussi saisir l’occasion d’échanger sur des problématiques de santé publique qui se dressent à l’Afrique sous forme de défis. Mais ce forum est aussi une interpellation, un moment de nous engager à l’exemple de madame Edith Lucie Bongo Ondimba » a précisé le ministre Gilbert Mokoki.
Après ces discours qui ont marqué la cérémonie d’ouverture, le président de la République Denis Sassou N’Guesso, Omar Denis Junior Bongo, fils ainé du Dr. Édith Lucie Bongo Ondimba et l’ensemble des participants ont suivi des communications et des témoignages structurés en deux panels. Le premier panel scientifique, qui a porté sur la situation du sida au Congo et dans le monde. Le deuxième panel par contre, consacré aux témoignages sur le parcours du Dr. Edith Lucie Bongo Ondimba a été animé par ses collègues étudiants à la faculté des sciences de la Santé de l’université Marien Ngouabi, ces professeurs. Enfin, le dernier à prendre la parole au cours de ce forum a été le président de la République Denis Sassou N’Guesso qui a lui aussi rendu un vibrant hommage au Dr. Edith Lucie Bongo Ondimba.
