MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION

Ouverture de l’atelier de formation des médecins spécialistes par le ministre Gilbert Mokoki

Le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki a présidé le vendredi, 9 février 2024, à Brazzaville, la cérémonie d’ouverture de « l’atelier sur les perspectives de l’employabilité des médecins en formation de spécialité à l’université Marien Ngouabi ». En dehors du ministre de la Santé et de la Population, l’ouverture de cet atelier a connu la participation des professeurs de l’université Marien Ngouabi, particulièrement ceux qui dispensent les cours à la Faculté des Sciences de la Santé, les directeurs généraux des administrations relevant du ministère de la Santé et de la Population, l’Inspecteur général de la Santé et les étudiants intéressés par ce secteur d’activités.

« Selon les statistiques du Ministère de la Santé et de la Population, 386 postes de médecins spécialistes sont vacants dans les hôpitaux du Congo » a souligné le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki. Selon lui, « ces postes peuvent être pourvus par des médecins spécialistes formés dans les filières existantes à la Faculté des Sciences de la Santé de Brazzaville ».

A l’ouverture de cet atelier, les participants ont suivi plusieurs communications dont celles portant sur « Les objectifs de l’atelier ; la situation des ressources humaines au Congo ; le programme d’appui du ministère de la santé et de la Population à la formation et ; le projet de répartition des médecins en formation de spécialité » par le professeur Gilbert Ndziessi, Directeur Général de l’Administration et des Ressources et, « l’aperçu du système de santé de santé au Congo » par le Dr. Antoine Loussambou, Directeur du Programme National de Lutte contre le Paludisme.  

Unanimement, tous intervenants qui ont pris la parole, au cours des échanges qui ont suivi les communications, ont salué cette initiative et souligné le fait que cette offre de formation arrive à point nommé. Pour un pays qui compte  6.142.180 habitants et qui ne dispose que de 1.216 médecins, il va s’en dire que l’offre est faible quand bien même, « le gouvernement travaille sans relâche pour que notre système sanitaire dispose d’un personnel de santé en quantité et en qualité ; de même que ce personnel soit réparti de façon équitable sur l’ensemble du territoire national, a souligné Gilbert Mokoki, qui a aussi révélé que : « Au cours de ces dernières années, des efforts ont été consentis dans la formation et le recrutement des médecins, des techniciens médicaux en grand nombre. Pour rappel, en 2011, notre pays disposait de 524 médecins, aujourd’hui, nous disposons de 1.216 médecins dans les hôpitaux du secteur public. Parmi eux, 257 des médecins spécialistes, soit une proportion de 21% évoluant majoritairement dans les hôpitaux généraux de Brazzaville et Pointe-Noire, avant de déduire, qu’au regard de tout ce qui précède, l’offre des soins des spécialistes est faible dans les départements en dehors de Brazzaville et de Pointe-Noire ».

Et comme si le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki avait décidé de prendre le taureau par les cornes pour des lendemains meilleurs, il a déclaré que : « le programme d’appui à la formation des médecins spécialistes que propose le ministère de la santé et de la Population, dans le cadre de la revitalisation des districts sanitaires, devrait fournir une base pour renforcer l’offre des soins de spécialités dans notre pays » avant d’ajouter : « à la vérité, la problématique de formation de médecins spécialistes impose de finaliser notre plan de développement des ressources humaines. L’élaboration dudit plan nécessite une maitrise des besoins actuels et futurs (5 à 10 ans), une planification de formation ainsi qu’une bonne gestion des carrières ».

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