MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION

Participation du ministre Gilbert Mokoki aux évènements parallèles de la 77ème Assemblée Mondiale de la santé à Genève

Genève la capitale de la Suisse abrite depuis le 27 mai 2024, la 77ème Assemblée Mondiale de la Santé. A l’image des ministres des autres pays, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki qui conduit la délégation congolaise se trouve à Genève où il prend part aux travaux organisés sous le thème « un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde ». En marge des travaux qui se tiennent au Palais de Nations, le ministre Gilbert Mokoki, a participé à plusieurs évènements parallèles qui lui ont permis d’examiner et de faire avancer des dossiers de santé se rapportant à la République du Congo en échangeant avec les partenaires internationaux, tantôt au sein du Palais des Nations, tantôt à l’extérieur.

Tout a commencé le 26 mai 2024, c’est-à-dire le lendemain de son arrivée à Genève où, à l’initiative du Centre africain de Contrôle et de Prévention des maladies (CDC Afrique), le ministre de la Santé et de la Population Gilbert Mokoki, accompagné de plusieurs membres de la délégation congolaise, a pris part à la Consultation des ministres africains sur la fabrication locale des vaccins. Ici, l’objectif est de parvenir à fabrication de 60% des vaccins consommés en Afrique sur le sol africain.

Cette consultation qui a été rehaussée de la présence du Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a permis à ce dernier de prendre la parole et de plaider pour l’unité des pays africains afin de remporté les grandes batailles de santé publique. De même, les représentants des grandes firmes pharmaceutiques et de certains pays africains ayant un tissu industriel assez solide ont pris la parole pour annoncer la disponibilité de leurs firmes et de leurs pays à accompagner le continent africain dans cette espèce de révolution pharmaceutique annoncée par CDC Afrique. Même si le consensus n’a pas encore été trouvé au sujet des pays qui abriteront les industries de fabrication locale des vaccins, en faisant la synthèse des échanges, il ressort que les ministres africains en charge des questions de santé et les responsables de CDC Afrique s’accordent pour parvenir à fabriquer 60% des vaccins consommés en Afrique sur le sol africain comme une stratégie qui permettra de lutter contre les faux médicaments, de rendre les vaccins disponibles et à temps mais les débats futures leur permettront de statuer sur la régionalisation de la production et les pays qui hébergeront ces industries.

Signalons que l’idée de créer CDC Afrique a vu le jour lors du Sommet spécial de l’Union africaine sur le VIH, la Tuberculose et le paludisme à Abuja en juillet 2013. A cette époque, les chefs d’État et de gouvernement avaient pris acte de la nécessité de créer des Centres africains de prévention et de contrôle des maladies (CDC Afrique) pour mener des recherches vitales sur les problèmes de santé prioritaires en Afrique et servir de plate-forme pour le partage des connaissances et le renforcement des capacités en réponse aux urgences et aux menaces de santé publique. C’est ainsi que lors de sa 24ème session ordinaire tenue à Addis-Abeba en Ethiopie au mois de janvier 2015, la Conférence a approuvé la création du CDC Afrique qui a été officiellement lancé le 31 janvier 2017. Depuis son lancement, le CDC Afrique mène diverses activités, pour répondre aux épidémies sur le continent et effectue régulièrement des visites dans les cinq centres de collaboration régionaux pour s’assurer de leur bon fonctionnement. Dans l’exercice de ses missions, les antennes de CDC Afrique travaillent en étroite collaboration avec les États membres pour s’assurer que la vision et la mission du CDC Afrique sont soutenues à travers le continent.

A la vérité, entre participer aux plénières dans la salle XX où se tiennent les travaux de la 77ème Assemblées mondiales de la Santé et participer aux évènements parallèles, le ministre Gilbert Mokoki a eu un agenda très chargé à Genève. C’est ainsi que, le 27 mai au Palais des Nations, c’est-à-dire tout juste après la cérémonie d’ouverture officielle des travaux de la 77ème Assemblée mondiale de la santé, le ministre Gilbert Mokoki qui avait à ses côtés, Aimé Clovis Guillond, l’ambassadeur de la République du Congo en Suisse, Jules césar Botokou, Ministre-conseiller et le Pr Henri Germain Monabeka, le Directeur Général des Soins et Services de Santé, a eu une séance de travail avec le Dr Stella Chungong, la Directrice de la Préparation et Sécurité Sanitaire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

La séance de travail entre les deux parties a porté sur les préparatifs de l’arrivée à Brazzaville, au mois de juin prochain, d’une mission de ce département de l’OMS en vue de renforcer les capacités opérationnelles de la République du Congo en matière de gestion des urgences sanitaires. « Nous avons parlé de la mission qui aura lieu au mois de juin au Congo, pour le renforcement des capacités de ce pays dans la gestion des urgences », nous a confié le Dr Stella Chungong, avant d’ajouter que « le pays est en train de mener des interventions pour amener tout le monde à renforcer ses capacités ». Selon la Directrice de la Préparation et Sécurité Sanitaire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), elle discute de ce dossier depuis 2022 avec le ministre Gilbert Mokoki. Pour elle, Gilbert Mokoki est le leader de ce dossier. « C’est lui qui est le porteur de ce dossier, c’est lui qui en a discuté avec les autres, et, c’est aussi lui a amené ce dossier chez le premier ministre. Il a été vraiment le champion ici à Genève et au Congo. On a rendez-vous à Brazzaville du 18 juin au 22 juin 2024 » a commenté le Dr Stella Chungong.

Le 28 mai 2024, c’étant rendu au Campus de la santé, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a eu une séance de travail avec les responsables du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme conduits par Mark Edington, le Directeur de la Division Gestion des subventions qui avait à côté de lui Ibrahim Faria, le Directeur régional et Lionel Caruana, le Gestionnaire du Portefeuille du Congo au Fonds Mondial. Les questions liées à la redynamisation et au co-financement des actions de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en République du Congo ont été abordées au cours de cette séance de travail. A la fin de cette séance de travail, Lionel Caruana, le Gestionnaire du portefeuille du Congo au Fonds Mondial a salué « la très grande volonté du Ministre de la Santé et de la population Gilbert Mokoki à faire que la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en République du Congo sorte de la zone rouge et rejoigne la norme comme dans les autres pays ».

Le chef de la délégation congolaise a bouclé la journée du 28 mai par une séance de travail avec Matshidiso Moeti, la directrice régionale de l’OMS Afrique. La 74ème session du Comité régional de l’OMS Afrique que Brazzaville abritera du 26 au 30 août prochain a évoquée au cours de cette séance de travail. Selon toute vraisemblance, en marge des travaux de la 77ème Assemblée mondiale de la Santé à Genève, le Ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a mené une diplomatie sanitaire qui lui a permis de faire avancer plusieurs dossiers avec les partenaires internationaux. C’est le cas ici au Campus de la Santé où, à l’invitation de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), le ministre Gilbert Mokoki a participé à la réunion annuelle des ministres africains de la santé avec cet organisme qui œuvre pour améliorer la couverture vaccinale contre environ 20 maladies infectieuses. Ici, les échanges ont porté, entre autres, sur la gouvernance de GAVI, le lancement de l’Initiative de l’Accélération de la Production des Vaccins dont les plus en vue sont ceux contre le paludisme et le cancer du col de l’utérus.

L’autre évènement parallèle auquel le ministre Gilbert Mokoki a pris une part active a eu lieu au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Ici, le chef de la délégation congolaise a présidé le dialogue de haut niveau des ministres africains avec le Groupe de travail pour la lutte contre le VIH en Afrique. Au cours de ce dialogue de haut, les ministres ont eu aperçu de la situation du VIH en Afrique et les données par pays. Tirant les enseignements de cette rencontre, le ministre Gilbert Mokoki a déclaré que, « Nous sommes tous d’accord que le sida continue à sévir en Afrique, c’est donc un grand problème de santé public pour nos Etats. J’ai aussi noté qu’on a l’impression que la réflexion s’est arrêtée. On n’a plus d’imagination, on est resté sur les mêmes schémas qui s’avèrent impuissant ou limités alors, comment faire ? et, l’autre grande question soulevée c’est comment atteindre l’objectif d’Abuja, c’est-à-dire allouer 15% de nos ressources budgétaires au secteur de santé, parce que, cette question de lutte contre le sida ne doit pas être prise de manière isolée. Je retiens aussi qu’il faut changer de paradigmes dans l’approche de lutte contre le sida. Il a été aussi question du changement de la législation. Nous avons une législation qui aujourd’hui est limitée et non dissuasive. Enfin, une autre option à explorer, c’est le renforcement du financement du secteur de la santé. Cette option rejoint en réalité la première. Et, il faut produire les médicaments en Afrique pour qu’ils soient disponibles et à des couts abordables ».

Bien avant ce dialogue de haut niveau, le ministre de la Santé et de la Population Gilbert Mokoki qui multiplie des initiatives pour permettre aux services de carcinologie des hôpitaux généraux du Congo d’améliorer leurs prestations a fait un plaidoyer au cours de la séance de travail qu’il a eue avec la Directrice du Programme d’Action de l’Agence Internationale de L’Energie Atomique pour la cancérothérapie et le Directeur de la Division Santé Humaine du département des Sciences et Applications Nucléaires.

Enfin, aux côtés du Directeur Général de l’OMS le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, de la Directrice Régionale de l’OMS Afrique le Dr Matshidiso Moeti et les délégués de la Fondation Bill et Mélinda Gates, le Ministre Gilbert Mokoki a pris part au Dîner qui a permis à toutes ces personnalités de réaffirmer leur engagement à relever les grands défis de santé publique en Afrique. Un des rares ministres à prendre la parole à ce diner, Gilbert Mokoki a exposé sur la situation de la République du Congo. Signalons que la 77ème Assemblée mondiale de la Santé se tient sous le thème : « Un Monde Mobilisé pour la Santé, la Santé pour Tout le Monde ».

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