MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION

Revue des Plans de Travail Annuels Budgétisés de l’année 2023 et la Planification es priorités de l’année 2024

Sous le patronage du ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, Dolisie, le chef-lieu du département du Niari a abrité du 15 au 19 décembre 2023 les travaux de l’atelier de revue des plans de travail annuels budgétisés 2023 et de planification 2024 des structures du ministère de la santé et de la population.

Organisés sous le thème « un système de santé résilient qui fournit les soins et services de santé à l’ensemble de la population de manière équitable », ces travaux ont été ponctués à l’ouverture par trois interventions dont celle de Bruno Fructueux Boutsana, le Secrétaire général du département du Niari, celle du Dr. Alexis Lucien Manga, le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en République du Congo et celle du ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Prenant la parole pour son discours d’ouverture des travaux, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a eu des mots justes pour placer les participants à cet atelier devant leur responsabilité. S’appuyant sur le thème de la revue, Gilbert Mokoki a mis d’abord un accent particulier sur la notion de résilience. Pour lui « le concept de résilience indique une caractéristique positive d’un individu, d’une organisation et d’un système. Elle porte avant tout sur la capacité de faire face au changement, de réagir face à des chocs intenses et de continuer à fonctionner dans des environnements difficiles et des milieux communautaires sous-optimaux. Le renforcement de la résilience consiste, entre autres, à constituer des stocks, non seulement « matériels », tels que les médicaments, mais également « immatériels sous forme de confiance et de compétences, à développer les capacités au niveau local et des systèmes parallèles pour faire face à des blocages spécifiques. C’est ce que je veux que notre système de santé soit et pour y parvenir, les évaluations doivent être bien faites avec des analyses pertinentes reflétant la réalité du secteur santé afin d’apporter des solutions idoines » a déclaré le ministre Gilbert Mokoki.

Pour faire comprendre aux participant qu’il attache du prix à ces travaux et surtout aux conclusions pour le bon fonctionnement du système de santé en République du Congo, le ministre Gilbert Mokoki a, ensuite, décliné ses attentes déclarant que « L’évaluation du PTAB de 2023 certes va apprécier les faits, mais elle devra surtout faire le point des changements obtenus, grâce aux différentes interventions mises en œuvre au cours de l’année. Il s’agit là pour nous, de mesurer, de comparer, d’analyser et de prendre des décisions qui s’imposent pour l’amélioration du niveau de santé de la population. Vos réflexions doivent donc aboutir sur des actions pertinentes à mettre en œuvre en 2024.  Ceci dit pour la deuxième partie de la réunion qui est la formulation des priorités pour 2024, il faudra tenir compte du budget-programme exercice 2024, des orientations et stratégies mondiales sur la santé, du PND 2022-2026 et des grandes lignes de la programmation 2022-2026 ».

Au terme des travaux en atelier et en plénière, les participants à l’atelier de revue des plans de travail annuels budgétisés 2023 et de planification 2024 des structures du ministère de la santé et de la population ont recommandé entre autres : « A l’endroit du niveau central, l’organisation d’une session spéciale de formation des responsables des programmes avec les gestionnaires des structures, la définition des missions et la nomination des administrateurs des 4 programmes du budget programme, la mise en place d’un comité de pilotage et d’une cellule de suivi et évaluation du budget programme, la formation des acteurs de mise en œuvre du budget programme à tous les niveaux, l’accompagnement des structures sanitaires dans l’élaboration des documents du budget programme, l’amélioration de l’offre des soins tertiaires par l’équipement des hôpitaux généraux et l’affectation des médecins spécialistes, l’élaboration d’une stratégie de maintien des agents de santé à l’intérieur (motivation, logements, conditions de travail), l’élaboration d’une politique sur l’utilisation des médecins spécialistes existant dans le pays, la mise en place d’un partenariat entre le Ministère de la Santé et de la Population et les autres ministères en charge de la formation du personnel de santé, la digitalisation du système de santé. A l’endroit des partenaires techniques et financiers, l’allégement et la communication sur les procédures administratives, financières et techniques. A l’endroit des programmes de santé,Remonter à la DELM les données des programmes des maladies sous surveillance, relancer la publication du registre du cancer, Intégrer le dépistage et la prise en charge des hépatites virales et des cancers du col de l’utérus et du foie dans les activités des FOSA, doter les districts sanitaires en tests de dépistage des maladies tropicales négligées, améliorer les taux d’absorption des fonds des partenaires, assurer la production des données sur les femmes séropositives ayant une charge virale indétectable. A l’endroit des directions départementales, accompagner les autorités locales dans la mise en place des conseils départementaux de la santé, renforcer les organes de gestion des districts sanitaires par l’utilisation des médecins nouvellement affectés, renforcer la surveillance entomologique, renforcer les supervisions formatives à tous les niveaux y compris dans les structures sanitaires des zones d’accès difficile, assurer la collecte des données des structures sanitaires privées, assurer la production des données sur les femmes séropositives ayant une charge virale indétectable, renforcer les capacités des membres des organes de gestion des districts sanitaires et fournir des informations sur la lutte contre les anti valeurs ».

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