Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a présidé le jeudi, 25 janvier 2024 la réunion du Comité de coordination inter agences de la vaccination. Au nombre des dossiers soumis à l’appréciation des participants à cette réunion, il y avait celui relatif à « l’introduction du vaccin contre l’hépatite B à la naissance ». En dehors des cadres du Programme Elargi de la Vaccination (PEV) et des membres du cabinet du ministre de la Santé et de la Population, les représentants des agences du système des Nations Unies, de la Banque mondiale, les Conseillers du président de la République et du Premier ministre en charge des questions de santé, l’Inspecteur général de la Santé, les directeurs généraux, les directeurs des programmes et le coordonnateur du projet Kobikisa étaient présents.
Dans les détails, les participants à la réunion du comité de coordination inter agences étaient appelés à se prononcer sur le rapport de l’année 2023 du Programme Elargi de la Vaccination (PEV), les plans d’introduction du vaccin contre l’hépatite B à la naissance et de la 2ème dose du vaccin anti-poliomyélite injectable et le rapport d’évaluation de l’enquête sur la gestion efficace des vaccins et du plan d’amélioration continue de la gestion efficace des vaccins.
Prenant la parole à l’ouverture des travaux, le ministre Gilbert Mokoki a précisé que « le Programme Elargi de la Vaccination est l’un des programmes du Ministère de la Santé créés en 1981. Il a pour mission de fournir des services efficaces de vaccination de qualité. Ces services doivent être alignés sur la stratégie mondiale contenue dans le programme pour la vaccination à l’horizon 2030 à savoir : ‘‘ un monde où chaque individu où qu’il se trouve et quel que soit son âge bénéficie pleinement de vaccins pour sa santé et son bien-être ’’ avant d’ajouter que « dans la perspective de la mise en œuvre de cette stratégie, le Programme Elargi de la Vaccination a élaboré un plan biennal 2023-2024. Le financement des activités programmées est assuré d’une part par le gouvernement et, les partenaires techniques et financiers d’autre part, j’ai cité : l’OMS, l’UNICEF, GAVI et la Banque Mondiale ».
Actualité oblige, les dévastatrices inondations qui secouent le pays depuis quelques mois déjà se sont invitées aux débats. Sur cette question, le ministre Gilbert Mokoki a déclaré que « La réunion du comité de coordination inter-agences de ce jour se tient dans un contexte d’urgence humanitaire lié aux inondations et aux ressurgissance des épidémies. Nos engagements sont d’une importance capitale pour l’amélioration de la survie de la mère et de l’enfant ». Au terme de cette réunion, tous les dossiers soumis à l’appréciation des membres du Comité de coordination inter-agences de la vaccination ont été adoptés à l’unanimité.
