Initialement prévu pour la journée du 14 mai dernier, l’atelier de validation du plan de suivi-évaluation du cadre stratégique national de riposte au VIH/SIDA 2019-2022 étendu à 2023 s’est tenu le 2 juin 2021 dans la salle de conférences de l’hôpital mère-enfant, Blanche Gomes à Brazzaville. La cérémonie d’ouverture a été placée sous le patronage du ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été ponctuée par deux allocutions. La première a été le mot de bienvenue du directeur exécutif du Conseil national de lutte contre le VIH/Sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies, Benjamin Atipo. Selon lui « l’analyse de la dynamique de l’épidémie a montré que la république du Congo connait une épidémie de type généralisée, quasi stable depuis 2010 avec une prévalence de 3,2% chez les adultes ». Ouvrant les travaux, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, Vice-président de la coordination nationale du Conseil national de lutte contre le Sida, les Infections sexuellement transmissibles et les épidémies, a déclaré que « La mise en œuvre du cadre stratégique national, 2019-2022 étendu à 2023 devrait à terme contribuer à l’atteinte des objectifs du développement durable dans ses points 3, 10 et 16 qui stipulent je cite : « Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être à tout âge, réduire les inégalités d’accès aux services et aux biens et enfin, promouvoir l’avènement de société inclusive au fin de développement durable » fin de citation. Avant de terminer son propos, le ministre Gilbert Mokoki a affirmé que le gouvernement accorde une attention particulière à la situation sanitaire du peuple congolais. « L’engagement de son Excellence Monsieur le président de la république ainsi celui du premier ministre et de son gouvernement concernant la lutte contre sida restent constants. C’est ainsi que chaque année, les efforts énormes sont consentis pour prévenir l’infections à VIH et assurer la prise en charge globale des personnes vivant le VIH ».