Un arrêté co-signé par les ministres en charge de la Santé, de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires sociales fixe les modalités suivant lesquelles les personnes décédées du coronavirus (Coivd-19) devraient être inhumées.
En vue d’interrompre la transmission liée à la manipulation des dépouilles mortelles des personnes décédées du Covid-19, dans un centre hospitalier ou à domicile, toutes les opérations relatives à l’inhumation sont assurées par le personnel désigné à cet effet par l’autorité administrative, souligne l’arrêté.
Par ailleurs, la conservation et l’exposition d’un corps d’une personne décédée de cette pandémie dans une morgue ou à domicile sont interdites. « Avant la fermeture hermétique du cercueil, le corps est présenté à tout au moins plus de cinq membres de sa famille dans le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale édictées », précise le document.
En outre, l’enterrement de toute personne décédée du Covid-19 a lieu dans les trois heures qui suivent en présence d’environ dix membres de sa famille. Aucun rituel funéraire d’une victime du Covid-19 ne peut être organisé par la famille ou toute autre personne physique ou morale.
Les frais relatifs à l’inhumation des victimes du coronavirus sont à la charge du Fonds Covid-19. La continuité du service public au niveau des pompes funèbres est assurée en permanence dans le cadre de la lutte contre la pandémie, explique le même document.