MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION

Lancement officiel du Comité de quantification des médicaments et produits de santé et opérationnalisation du projet Kobikissa

Lancé officiellement le 31 janvier dernier sous le patronage madame Antoinette Sassou N’Guesso, le projet Kobikissa a été rendu opérationnel le 31 octobre 2022 au terme de la cérémonie du lancement officiel du Comité de quantification des médicaments et produits de santé suivie de la journée portes ouvertes sur Kobikissa par le ministre de la Santé et de la Population Gilbert Mokoki.

Fruit du partenariat entre la République du Congo et la Banque Mondiale, le projet Kobikissa qui vise à favoriser l’accès des ménages les plus pauvres aux services reproductifs, maternels et infantiles de qualité et à faibles couts, financé à hauteur de 27 milliards de francs CFA, sera exécuté dans 36 districts sanitaires sur les 52 que compte le Congo. On estime à 2.400.000 personnes le nombre de bénéficiaires. « Après le lancement du projet, il y a de cela quelques mois, sous le patronage de Son Excellence madame l’épouse du chef de l’État, la première dame, madame Antoinette Sassou N’Guesso, nous nous réjouissons d’être présents ici ce matin afin de voir le démarrage effectif de ce projet et nous savons que les attentes sont grandes », a déclaré Lombé Kosondé, la chargée du portefeuille de la Banque Mondialeavant d’apporter les détails suivants, « c’est à dire, le lancement de la quantification des médicaments, l’achat dans les plus brefs délais de médicaments afin de renforcer la CAMEPS et d’assurer la prise en charge complète des patients, assurer la disponibilité d’autres intrants comme le sang, la formation immédiate des directions dans le domaine du financement basé sur la performance ».

Bien avant l’intervention de la chargée du portefeuille de la Banque Mondiale, le directeur général des soins et services de santé Henri Germain Monabeka qui s’est réjoui de la présence du ministre à ce double événement « qui atteste de l’intérêt qu’il accorde aux grands défis du ministère », qui se résument à « l’amélioration de l’état de santé des Congolais », a déclaré que, « le projet Kobikisa dont nous ouvrons grandement les portes ce jour, financé par un prêt de la Banque Mondiale d’une valeur de 27 milliards de francs CFA, constitue une opportunité, un levier pour le Comité national de quantification des médicaments et produits de santé car, le projet Kobikissa fait de la disponibilité des médicaments essentiels et génériques un critère de la qualité des soins dans les formations sanitaires ».

Prenant la parole pour son discours d’ouverture, le ministre de la Santé et de la Population Gilbert Mokoki a déclaré que « l’opérationnalisation du projet « Kobkissa est l’un des piliers sur lequel le ministère de la santé et de la population fonde son espoir dans l’offre de soins et service de santé, notamment dans le volet de la santé de la mère et de l’enfant », avant de souligner que, « le projet Kobkissa, pour lequel nous ouvrons les portes aujourd’hui, constitue une opportunité et un véritable levier dans l’amélioration de l’accès des populations aux médicaments. Les attentes du ministère de la santé et des populations sur le projet Kobkissa sont donc énormes et exigent que son opérationnalisation gagne en vitesse et en efficacité ». Pour le ministre Gilbert Mokoki, « comme tout projet est limité dans l’espace et dans le temps, j’exhorte tous les acteurs impliqués dans le projet Kobkissa, d’être très ardents, tout en accélérant la mise en œuvre des interventions planifiées dans chaque composante. Dans le processus de mise en œuvre du projet Kobkissa, il avait été retenu que nous mettons en place le Comité national de quantification des médicaments et produits de santé. Aujourd’hui, Nous y sommes. Mais mettre en place de façon verbale un dispositif est une chose, le faire fonctionner en est une autre. Avec la mise en place du Comité national de quantification des médicaments et produits de santé, le ministère de la santé et de la population se dote d’un excellent outil d’amélioration de l’accès des populations aux médicaments de bonne qualité » a-t-il poursuivi avant « d’en appeler au travail soutenu, à l’engagement et à l’obligation de résultats ». Pour le ministre, « la plupart des pays de la région africaine de l’OMS, s’activent à rendre leur système de santé résilient et fort afin de surmonter les nombreux défis qui se dressent à eux. Tel est le cas de notre pays »

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