MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION

Le ministre Gilbert Mokoki préside la cérémonie d’ouverture de la première journée scientifique de santé publique

« Changement climatique et santé publique », c’est sous ce thème que la salle de conférences de l’hôtel PEFACO à Brazzaville a abrité le vendredi 9 aout 2024, la première journée scientifique de santé publique organisée par la Congolaise de Santé Publique (COSAP), une société savante à caractère scientifique et professionnel, dirigée par le Pr. Yolande Voumbo Matoumona. Ouverte par le Ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki qui avait à ses côtés, Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, la Ministre des Affaires Sociale, de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, cette première journée scientifique de santé publique a connu la participation du Secrétaire Général de la Société Africaine de Santé Publique (SASP), le Pr. Edgard Marius Dona Ouendo, venu de Cotonou au Benin pour la circonstance.

En dehors du thème général qui est « Changement climatique et santé publique », des professionnels de santé de renom animeront des exposés  autour des sous thèmes comme : « les effets du changement climatique sur la santé des populations, Système de santé et changement climatique et, Sécurité alimentaire et changement climatique ».

« L’OMS définit la santé publique comme la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé physique et mentale grâce à une action concertée et collective » a déclaré d’entrée de jeu, le Pr. Yolande Voumbo Matoumona, la présidente de la Congolaise de Santé Publique avant de préciser que les domaines clés de la santé publique sont « la prévention des maladies, l’éducation et la sensibilisation des populations, la surveillance de la santé, l’élaboration des politiques et la législation, non sans ajouter que « la santé publique œuvre pour l’équité, cherche à réduire les disparités en matière de santé entre les différents groupes socio-économiques et ethniques en assurant un accès équitable aux soins. En cas de crise sanitaire, telle que les pandémies ou les catastrophes naturelles, les professionnels de la santé publique coordonnent la réponse pour limiter les impacts sur la santé de la population. De ce fait, la santé publique implique la collaboration entre divers acteurs notamment : ceux du gouvernement, les organisations non gouvernementales, les établissements de santé, les chercheurs et les communautés locales ».

Pour une action qui doit être considérée comme la toute première de la COSAP, cette première journée scientifique a tenu toutes ses promesses tant par la qualité et la quantité des invités mais aussi et surtout par le caractère actuel des thématiques choisies. « La Congolaise de Santé Publique (COSAP), est une société savante à caractère scientifique et professionnel. Elle est apolitique. Elle regroupe les professionnels, les enseignants chercheurs, les experts de santé humaine et animale et de santé environnementale. Son but est de contribuer au développement de la santé publique au Congo », a tenu à souligner le Pr. Yolande Voumbo Matoumona. La Congolaise de Santé Publique a vocation à être affiliée à la Société Congolaise de Santé Publique, ce qui justifie la présence de son secrétaire général à ces travaux.

« Notre société savante, votre société savante, se veut être un partenaire actif de soutien des politiques et systèmes de santé, de nos pays en Afrique, un partenaire privilégié de la société, de la communauté pour laquelle nous œuvrons tous » a déclaré le Secrétaire Général de la Société Africaine de Santé Publique (SASP), le Pr. Edgard Marius Dona Ouendo, venu de Cotonou. Félicitant ceux qui ont eu « la merveilleuse idée de créer La Congolaise de Santé Publique, une société sante », le Secrétaire Général de la Société Africaine de Santé Publique les a exhorté en ces termes : « Il faudrait que vous soyez des experts éclairés qui s’expriment scientifiquement sur les sujets d’actualité qui ont eu lieu dans votre pays et qui relèvent de votre spécialité, la santé publique et, que vous apportez un soutien technique de votre domaine d’expertise à votre pays en accompagnant le Ministère de la Santé, le Ministère des Affaires Sociales et tous les autres ministères qui ont un lien avec la santé publique. Vous devez être des chercheurs avertis qui publient des travaux originaux pour faire avancer la connaissance sur les phénomènes de santé de votre pays et de la région africaine ».

Ouvrant officiellement les travaux de cette première journée scientifique de santé publique, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a déclaré : « Depuis quelques années, le Congo à l’instar d’autres pays du monde, est en proie aux effets du changement climatique. Les inondations fortes de ces trois dernières années et les épisodes fortes de hautes températures sont autres les répercussions de cette crise climatique. Ce phénomène, selon un rapport de la banque Mondiale, entraine la hausse des couts des soins de santé, une baisse de la productivité du travail et une dégradation des terres arables. Conscient de cette problématique et sous la haute clairvoyance de Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République, le Congo s’est engagé depuis plus d’une décennie dans la lutte contre les changements climatiques. Lors du Sommet sur les trois bassins tropicaux tenu à Brazzaville du 26 au 28 octobre 2023, Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République  déclarait je cite : ‘‘ La montée du  niveau des mers, la désertification, les épisodes caniculaires, les inondations et les glissements de terrain nous interpellent tous, y compris les climato-septiques ’’ fin de citation., le Congo, faisant partie des pays les plus vulnérables aux changements dans le monde doit, en priorité pour protéger la santé contre les impacts du changement climatique, agir, agir vite ». Manifestant le soutien du département dont il a la charge à cette journée scientifique et la plus-value que le Congo en tirera, le ministre Gilbert Mokoki a renchéri en ces termes : « Aujourd’hui, nous fondons l’espoir que cette journée scientifique permettra de stimuler davantage les efforts nationaux pour la recherche en vue de lutter contre l’ensemble des défis majeurs pour la santé publique et le bien-être des populations. A cet effet, nous portons à vos travaux un intérêt particulier et nous serons extrêmement attentifs aux recommandations auxquelles vous parviendrez ».

Facebook
Twitter
Telegram
LinkedIn
Pinterest